Tuesday, October 17, 2006

Bonsoir
Je suis un ours.
Mais pas un ours pané,comme les bons poissons du capitaine Iglo,non,juste un ours.
Avec mes copines les sardines on taquine la truite le vendredi.C'est vraiment bidonnant de faire un salmis de palourdes avec des copeaux d'agents des ponts et chaussées.Arlette trouve ca stupide,mais ca la regarde...
Hier,j'ai fait des crepes en bermuda.Et puis Maurice est passé et la tout est parti en couille:il a commencé a regarder ma table de ping pong d'un air torve,en s'écriant : "Ginette,ou est mon fusil !! "
Ca l'a pas fait du tout....
Oui,mais apres ?
"A peine fini mon quatre heure que la revoila,souriante comme une religieuse au chocolat,me demandant :
-Tu aime ça,hein,les écluses,et leurs courbes,ca te plait ,hein ??
-Que nenni,connasse,j'aime juste le verre pillé sous les aisselles de ton foie,et je m'y connais...."
La conversation tourna court,et je fis un repli judicieux vers ma cabanne en toile d'huitre,juste derriere mes bottes en parpaing.J'avais un peu mal au cul,souvenir de ma soirée passée au parc des princes avec quelques homards de ma composition,et je l'avais mauvaise.
Apres tout,qui peut dire.
Si seuleument ils savaient....."
"eum mon ga je pouré porté plinte"
"é on te pé pour ramer ??"
Je n'ai jamais compris leurs questions,peut etre trop brumeuses pour un esprit éclairé,peut etre trop sombres pour un esprit obscur,surement,obligatoirement.
La raison n'était pas loin...
Aujourdh'ui 17 Septembre du mois de Juillet,j'ai chaud,j'ai chaud,j'ai tres chaud.
N'écoutant que mon courage légendaire,j'entreprends de démonter la cave,point par point.
J'y trouve un bas relief de Jean Paul Sartre,publié après sa mort en 1722,signé de la main de Sardanapale,réfuté par le vatican,religieux comme une mante,éblouissant comme un tapis,mais sans glaçe et dans un verre en teck.
La déception minait mon etre englouti par les frasques d'une raison improbable mais néanmoins basket de football branchée,comme une lumière abasourdie de mots plus hauts que l'autre.
Alors il entra.
Fier comme une Pute au bordel de Satan.
"C'est Moi,je suis revenu,et J'étais là.
Je vous ai vu,entendu,senti.
Je vous ai vus regarder le Nadir et penser aux contrefaçons.
Et J'ai vu vos idées transies d'amour inverse tomber dans la décadence imberbe de la chose a huit tetes.
Ma patience est rompue,votre temps écoulé,et il est temps pour vous d'avouer vos crimes besogneux,
incivils et glabres.
Je prends vingt huit pourcents,pour les couples,et quarante deux pour les femmes de bonne vie,et on peut s'arranger pour les animaux,telle est Ma Loi."

Bordel,me dis-je,un templier dont la date est passée,
et je me remis a creuser,creuser.....